Non au bétonnage du village!
Voeux du maire de Bondoufle :
Il a aussi présenté très clairement les projets de la commune après la décision de l'Etat de supprimer le plan d'exposition au bruit de la Base Aérienne de Brétigny (CEV), décision qui concerne également Vert-le-Grand et qui n'a pas eu l'air d'émouvoir outre mesure notre propre conseil municipal qui ne l'a jamais évoqué en séance.
LU POUR VOUS
Ecrit par François Pelletant
Conseiller Général de l'Essonne
Maire de Linas
Depuis janvier 2009, les pistes du Centre d’Essais en Vol (CEV) de la Base Aérienne de Brétigny/Orge sont officiellement fermées. A l’horizon 2010, l’Armée, propriétaire du site aura même rétrocédé 700 hectares de terrains dont on ne sait pas à qui ni pour quoi faire… De plus, la fermeture du couloir aérien jusqu’ici utilisé par la base aérienne ouvre à l’urbanisation un territoire de 7.000 hectares (de Brétigny à Courcouronnes) ! Cette vaste étendue deviendrait constructible du fait de la levée de la « non aedificandi » (locution latine indiquant qu'une zone ou une voie n'est pas constructible du fait de contraintes qui peuvent être structurelles, architecturelles ou autres) car elle ne serait plus exposée aux nuisances sonores. Mais la vigilance des associaitions locales et leur mobilisation rapide à pris de vitesse les technocrates des l'administrations centrales.
L’Etat semble bien embarrassé par cette situation, n’ayant pas finalisé le projet et ne sachant pas encore à qui et pour quelle destination sera allouer aux 700 hectares rétrocédés. Pris en étau entre l’insistance des associations de défense du cadre de vie et la formation politique CAP 21 qui demande instamment des explications auprès de tous les ministres concernés, l’Etat tente de gagner du temps et relance la patate chaude au Préfet de l’Essonne en lui demandant d'organiser une rencontre avec le collectif.
Dur métier que celui de Préfet, puisqu'il va devoir donner des explications sur des décisions qui tardent à être révélées par le ministère de la défense sur la rétrocession.
CAP 21 ne l’entend pas ainsi et compte bien peser dans les débats en insistant auprès des Services de l’Etat pour défendre l’idée de rejet de toute urbanisation de la zone et de toute exploitation du couloir aérien laissé libre.