Le zélé porte parole du maire,William Fournier, s'est permis de critiquer l'hommage d'AGIR aux Anciens Combattants et d'attaquer personnellement un de ses membres.
Ci-dessous la réponse de monsieur Jean Claude Louail.
11 novembre 2008
A monsieur William FOURNIER, président de L’ADIC.
Réponse de la personne qui a déposé le 11/11/08 un bouquet au pied du monument aux morts de Vert Le Grand au nom (et en compagnie de son président) du groupe AGIR, à savoir Jean Claude LOUAIL, né à Vert Le Grand en 1948 , y demeurant, retraité.
Monsieur, je tiens à vous remercier pour vos conseils protocolaires relatifs à mon comportement ce dernier 11 novembre. Vous êtes très observateur, bien plus que moi, car, présent depuis presque toujours à Vert Le Grand pour honorer mes anciens, je reconnais que je ne vous y avais pas remarqué les années précédentes.
J’ai été conduit à mon premier 11 novembre, par mon grand-père Damien SOGERE, ancien combattant Croix de guerre 14-18 ( Il confectionnait de petits bouquets pour ses camarades tombés au Chemin des Dames, lui, n’y avait été que blessé).A l’époque, je ne portais pas de couvre-chef. Non, cela n’est arrivé que plus tard, au décès de mon père Maurice LOUAIL, ancien de la 2èDB, médaillé militaire, médaillé de guerre 39-45 avec palmes, titulaire de l’ Uny citation (une décoration américaine, mais vous le saviez, bien sûr) .Figurez vous ,monsieur, que ce chapeau lui appartenait et qu’il le portait à chaque commémoration : 8 mai et 11 novembre et qu’à sa mort , j’ai fait le vœux de l’honorer en portant, à ces occasions,
le dit objet litigieux.
Il est donc évident qu’avec de tels ascendants, je sois habité par la volonté de manquer de respect aux anciens combattants.
Pour ma part, ancien du service des voyages officiels de la République Française, il me semble bien que chaque fois que le respect l’exigeait, je me suis découvert pendant la dernière cérémonie (Un certain nombre d’anciens du village, présents, sont en mesure de le confirmer).
Enfin, et malgré tout, vos propos m’ont rassuré car, c’est sûr, vous êtes un ardent défenseur du respect dû à notre monument aux morts et je ne doute donc pas un seul instant que, lorsque d’aucuns vont décider de le déplacer au profit de ces chères voitures, vous serez des nôtres pour les en empêcher.
Jean Claude Louail