UN CONSEIL MUNICIPAL
QUI RENONCE A SES POUVOIRS
Et bien voilà : les candidats que vous avez élus le 9 février n'auront joué leur rôle que durant
quelques jours. Le conseil municipal du 28 mars vient, à nouveau, d'accorder les pleins pouvoirs au maire et celui -ci peut, comme avant, gérer la commune sans aucun contrôle. Rappelons que
Jean-Claude Quintard avait dépensé plus de 200 000 € sans l'avis du conseil municipal, entre février et juin 2007, avant que nous lui retirions ses délégations !
Sans blâmer les nouveaux élus qui, semble t-il, ne sont pas très informés des méthodes de travail et de gestion du maire - méthodes que nous dénonçons depuis 2004 - il est regrettable que
Messieurs Nicolas, Marais, Marcille, Lemaire et Madame Sergent n'aient pas émis la moindre réserve face à cette délibération qui les privent, de fait, de leur propre pouvoir de contrôle sur la
gestion du maire.
L'histoire se répète donc sur la commune : un maire élu qui est loin de faire l'unanimité des Grandvertois, un conseil municipal qui offre les pleins pouvoir à ce maire auquel les gendarmes
auront déjà du faire un rappel à la loi lors la première séance du conseil...
Un maire qui donne la délégation des affaires sociales à Marie-France Pigeon : véritable scandale quand on
sait que c'est cette personne qui s'est permis de colporter et de distribué un trac diffamatoire. Le social à Vert le Grand méritait-il cela ?
Espérons que les nouveaux élus voudront réellement être au service des Grandvertois et non pas au service de la défense d'intérêts particuliers : ce début de mandat permet malheureusement d'en
douter.
Stéphane HUET