LE MAIRE A LE BOURDON
Le maire de Vert-le-Grand, sentant venir les élections, ne sait plus quoi inventer pour montrer à la population qu’il est toujours ce qu’il prétend être : un maire de plein exercice.
Après que le conseil municipal lui eût retiré la totalité de ses délégations et qu’il soit obligé de le convoquer chaque fois qu’il a un achat à faire – le plus minime soit-il, il en est réduit à inaugurer les chrysanthèmes – ou plutôt à chercher ceux qu’il a volontairement, par son attitude obstinée, empêché de faire planter par ses services.
Après avoir brillé par son absence à la Fête des Moissons et au Vide-Grenier, le voilà qu’il s’est soudain pris de passion pour le football, au point qu’il vienne donner le coup d’envoi du match de Coupe de France – au demeurant fort réussi – opposant Vert-le-Grand à Moissy-Cramoyel (15 000 habitants et non 100 000 comme il se plaisait à le raconter autour de lui). De nombreux Grandvertois présents se sont étonnés ouvertement de voir leur maire sur le terrain, alors qu’ils ne l’avaient jamais vu au stade depuis très longtemps.
Nouvel exploit du maire minoritaire : récupérer à son profit l’installation, le 1er décembre prochain, d’un nouveau carillon dans l’église. Jean-Claude Quintard qui se voit déjà à la une des journaux à côté de l’évêque, rêve de voir son nom gravé sur ledit carillon : une façon pour lui d’entrer dans la postérité ! Sans consulter le conseil municipal, il avait, avant le retrait de ses délégations, commandé le carillon et intrigué pour que son nom soit gravé dessus.
Dans la situation actuelle, il eût été préférable de dépersonnaliser cette inauguration et d’inscrire , par exemple : « inauguré en présence du conseil municipal ». Le conseil municipal représente la totalité de la population et le maire, surtout dans la situation actuelle, ne représente qu’une minorité des Grandvertois. Rappelons que, s’il avait eu le courage avec ses co-listiers, de remettre son mandat en jeu, aucun d’entre eux n’aurait été élu le 4 février 2007.
Et que penser de l’attitude de son ex-adjointe, Nicole Sergent, qui en 6 ans n’a jamais réussi à boucler le dossier de la restauration extérieure de l’église et qui n’a aujourd’hui de cesse que de critiquer l’action de ses successeurs.
Avouez que cette attitude du maire d’opposition et de la vice-présidente de l’Adic, est un peu cloche !