Conseil municipal - 19 octobre 2006
Déclaration du groupe AGIR
Le groupe AGIR constate que le maire, conscient que son budget 2006 risquait de ne pas être voté, a fait pression sur les membres du conseil municipal en plaçant volontairement le vote sur la répartition des subventions aux associations après le vote du budget primitif.
Le budget ayant été rejeté par le conseil municipal, le maire a, de son propre chef, sans demander l’accord du conseil municipal, retiré de l’ordre du jour l’affectation des subventions aux associations – prenant celles-ci définitivement en otages.
Cette manœuvre condamnable a eu pour conséquence directe d’empêcher la Chambre Régionale des Comptes et le Préfet de l’Essonne d’affecter, comme cela avait été le cas en 2005 - et bien que le budget n’ait pas été voté non plus - les subventions à leurs bénéficiaires.
Le groupe AGIR, qui a avait voté à l’unanimité les subventions aux associations en 2005 et qui s’apprêtait à le faire en 2006, ne peut que condamner l’attitude du maire et de sa minorité qui a pour les associations les graves conséquences que l’on connaît.
Pour qu’une telle anomalie ne se reproduise plus, le groupe AGIR, s’engage, s’il est choisi par les Grandvertois, pour diriger la commune :
- à ce que la commune de Vert-le-Grand, revienne aux pratiques antérieures consistant à faire voter dorénavant le montant et la répartition des subventions aux associations avant le vote du budget général - dont elles constituent, rappelons-le, un élément indissociable
- à ce que le conseil municipal, dans son ensemble, soit désormais associé à la préparation du budget des associations
Le groupe AGIR rappelle que les associations sont un moteur essentiel de la vie communale et leur apporte tout son soutien. Il rappelle également que de nombreux élus du groupe AGIR exercent d’importantes responsabilités au sein des associations grandvertoises.
Le groupe AGIR, après avoir consulté les services de l’Etat sur les conséquences dommageables du retrait par le maire de l’affectation des subventions aux associations et pour ne pas pénaliser les associations de la situation de blocage, entretenue à dessein par le maire, a décidé de régulariser la situation en votant pour l’affectation de ces subventions.
Parce qu’aujourd’hui les Grand-Vertois, pris a témoin, on mit un mot à vos méthode de travail
Il précise que ce vote ne peut en aucun cas être considéré comme un soutien à la gestion municipale du maire et considère que seules des élections à échéance rapprochée permettront de dénouer la crise qui entrave le bon fonctionnement de la commune.